Dans une expérimentation devenue un classique, Stanley Milgram avait montré en 1969 qu’il suffisait en moyenne de 6 liaisons (transitant donc par 5 intermédiaires) pour relier deux inconnus aux États-Unis. Ces six degrés de séparation avaient été confirmés par d’autres études mais portant elles aussi sur des petits effectifs. L’avènement des réseaux sociaux sur l’Internet a récemment permis de se demander ce qu’il en était cette fois à très grande échelle. Or les études portant sur la messagerie instantanée de Microsoft, Twitter ou Facebook ont vérifié et même amplifié l’hypothèse du petit monde. Ainsi, en analysant les 69 milliards de liens entre les 721 millions d’individus s’étant connectés à Facebook en mai 2011, il apparaît qu’en moyenne la distance (ou nombre de degrés) séparant deux utilisateurs choisis au hasard sur la planète vaut 4,7. Différentes explications du petit monde sont examinées dans cet article (liens faibles entre clusters, présence de hubs selon une structure libre d’échelle) et apparaissent en fin de compte plutôt complémentaires.
à partir du pdf de gauche : effectuer la séquence 1 et concluez sur la théorie des "petits mondes"
à partir du pdf de droite : répondez aux différentes questions et étudiez l'importance des réseaux sociaux sur la vie privée des internautes.